Le don et le contre don (anthropologie d'un amour) - Introduction et première partie inachevée - (3)
La phrase rapportée, qui transforma, la tendresse que je portais encore à David, en haine fût, en parlant de moi et de Pixels Arts : "je lui ai tout donné".
"Mais que dalle tu m'as donné mon pauvre mec" avais-je envie de hurler!!!
Parce que tu estimes que deux builds en 18 mois, dont un jamais exposé, fini, à Pixels Arts, c'est tout donné?
Tu crois que quelqu'un va te croire?
Parce que franchement, hormis des newbies qui ont vu de la lumière, ou une vieille femme conne, comme moi, qui est près a tout croire, pour quelques miettes d'affection, personne n'y croira.
Certes, la rumeur publique est inexacte parce qu'exagérée, mais elle a un fond de vrai.
Parce que jusqu'à preuve du contraire, c'est moi qui ait tout donné pour ne pas avoir grand-chose en retour.
Oui en somme, ils n'ont pas trop tort lorsqu'ils disent que tu es un gigolo. Le seul souci, c'est que j'ai cru longtemps ne pas être une simple cliente.
Sans parler que je n'avais pas souvent droit à ce qu'un gigolo vend comme principal service.
Allons revenons à ce que tu m'aurais donné:
- deux builds, l'amphithéâtre et le belvédère. Le deuxième jamais exposé fini sur Pixels arts parce que tu n'aimais pas la pression depuis Jil. A priori, je devais avoir une pression très faible au regard du résultat^^. ces builds, malgré mon souhait, exprimée gentiment, je n'ai jamais eu ne serait-ce, à une simple copie (sans droit complet).
- tu as participé énormément à l'acquisition d'oeuvres pour Pixels Arts: si on compte, les cadeaux des amis buildeurs et mes cadeaux, je crois que tu n'as rien acheté, ni même, exposé tes miniatures (ce n'est pas faute de l'avoir demandé, tout aussi gentiment que le reste)
- tu as toujours fait preuve à mon égard d'une solidarité, sans faille, à l'égard de mes détracteurs. Oui, c'est vrai qu'avec philippe, roger et consort, tu t'aies fâché tout rouge, mais seulement dans mes rêves (et encore j'ai jamais rêvé d'eux parce que ce serait des cauchemars).
- Tu m'as toujours montré une grande affection. Oui comme, on donne à son chien, qu'on envoie paître à la moindre petite contrariété, dans le monde réel . Je ne compte plus le nombre de fois où je me suis faîtes incendiée parce tu t'étais simplement embrouillé avec ta mère ou un copain de jeu (pas sl mais un autre).
- Tu as toujours fait preuve d'une compassion inébranlable à l'égard de mes soucis du réel. Ah la fameuse engueulade, le jour de l'an parce qu'au lieu de t'appeler, après minuit, j'ai eu l'outrecuidance de te téléphoner à 9h du matin, parce que pour une fois j'avais réussi à m'endormir juste après minuit.
Bon j'arrête pour l'instant ma dissertation mon inventaire à la Prevert, parce que je dois préparer un goulash^^